![[Berlin] Lundi Citoyen - Le Génocide Arménien, 100 ans de controverses](http://fe.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/image/lundis6_copie_0.png "[Berlin] Lundi Citoyen - Le Génocide Arménien, 100 ans de controverses")
Hitler déclara en 1939 : « Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ? »
Et bien nous ! Et bien d'autres, mais pas assez c'est certain.Que penseriez vous si vous déposiez vos enfants au Lycée Adolf Hitler, sur l'avenue Heinrich Himmler a Berlin ? Car c'est bien de cela dont il s'agit.
Il y a 100 ans débutait dans l'Empire Ottoman l'un des plus grand massacres de l'histoire des civilisations, qui allait façonner l'histoire du 20eme siècle et entraîner un néologisme : le génocide arménien.
Raphael Lemkim, juriste polonais, créa le terme entre les deux guerres pour définir juridiquement ces crimes de masse planifiés par le gouvernement Jeune Turc en 1915.
Ce terme fut utilisé malheureusement lors des tristes procès de Nuremberg pour d'autres crimes qui survinrent ultérieurement.
Aujourd'hui encore le terme génocide est proscrit du langage des officiels Allemands pour évoquer les massacres d’Arméniens.
Et que dire des différents chefs d’États Turques qui honorent la mémoire des instigateurs du meurtre d'un million et demi d’Arméniens, hommes, femmes, enfants, vieillards.
Le Front de gauche Berlin continue son éducation populaire le lundi 4 Mai avec un événement dédié à la mémoire du génocide Arménien.
Nous y évoquerons l'histoire d'une des civilisations les plus anciennes au monde, les raisons du génocide, sa planification, son déroulement, l'effondrement du gouvernement des Jeunes Turcs avec leurs condamnations et leurs assassinats à Berlin pour certains d'entre eux.
Nous utiliserons également cet événement pour aborder le conflit du Karabagh. Conflit oublié où des dizaines de personnes meurent chaque mois dans l'indifférence générale.
Pour terminer, un militant de la gauche Turque (HDP) participera aux questions réponses pour comprendre la société turque d'aujourd'hui et sa position vis-à-vis du génocide Arménien, qui a évolué ces dernières années pour devenir un enjeu politique aux prochaines élections.
